Fin de Saison 2012/2013

 

Qu’il fût difficile à préparer ce repas.

 

Ce qui s’annonçait comme un banquet pantagruélique c’est transformé en une tambouille de boui-boui. On m’a vendu des haricots qui ne veulent pas cuire et je me retrouve avec une assiette immangeable que je n’arrive pas à avaler. Ce plat indigeste me reste en travers de la gorge, c’est comme cela, je n’y peux rien, ça ne veut pas « passer ».

 

La mayonnaise n’a pas voulu monter, pourtant, tous les ingrédients étaient là. Qu’il était beau ce « convoi pour la montée ».Que l’ambiance était belle, pleine d’amitié et d’espoirs partagés, en route vers cette finale tant attendue. Qu’importe si nous la jouons en « plein mois de décembre » : A cœur vaillant, rien d’impossible !!

Dois-je dire que l’œuf était « clouque » ? OUI …. Des supporters imbuvables, une banderole à la gloire de Bourgoin qu’on nous a obligé à admirer trois quart d’heure devant notre coin (c’est bien le mot) de tribune, un speaker …… Et pour finir, un jeune « coq » présomptueux et suffisant qui refuse un essai, tout va s’enchainer ……

 

Il ne nous reste que nos yeux pour pleurer et ce gout amer au fond de la gorge que même « la bière de l’amitié » n’arrivera pas à chasser.

 

Pourtant, c’est cette image que je veux garder …. Ce moment partagé avec « ces amis » et nos joueurs. Les larmes aux yeux, mais qu’importe, une certitude : « Sapiac n’est pas mort » …..

Un grand merci à Kiki et à sa famille. Les Ultras se souviendront de cet après-match et de cette amitié. Qu’importe le départ de Yann (même si nous le regrettons déjà), vous ferez toujours partie de « la famille Sapiacaine ».

 

Mais la saison ne s’arrête pas là. Même si ce n’est pas celui que nous voulions, nous avons un bouclier à défendre celui de l’espérance (n’est-ce pas un signe pour la suite ?).

Nous y étions et l’enthousiasme des Sapiacains faisait plaisir à voir. Même peu nombreux, un match à Marmande un vendredi soir n’est pas propice à un nombreux public, la tribune a tenu son rang et je vous dirai que « ce prix de consolation » nous a fait grand plaisir ainsi que notre équipe panachée (les demis étaient bons aussi) de joueurs en devenir qui ont tenu leur place.

Une belle victoire, une belle soirée, une belle fin de saison ……

Des rires, des chants, des larmes, c’est cela « le Rugby ». Nous sommes passés par tous ces stades lors de cette saison.

Je ne doute pas que la prochaine sera encore meilleure car, après tout, n’avons-nous pas vécu une « grande saison de rugby » ? SI, notre équipe nous a régalé et ne manquait que la finition. Elle sera là à la prochaine et c’est nous qui chanterons à la fin, j’en suis persuadée.

 

Ce qui compte c’est ce qui s’est passé autour de cette équipe. C’est cette famille Sapiacaine qui unit et fédère.

Connaissez-vous beaucoup de clubs qui réunissent dans leur « groupe de supporters » d’anciens adversaires et des supporters adverses, NON. La venue des Neversois pour la demie à Sapiac, la présence des joueurs et dirigeants de Marseille à Sapiac et à Bourgoin, les belles troisième mi-temps que nous avons fait ensemble. On ne le voit qu’à Sapiac. C’est notre « marque de fabrique » et c’est ma fierté.

Quelle était belle cette tribune en Vert et Noir (500 personnes). Qu’elle était belle cette équipe sur le papier !!

MERCI à vous : Ultras, Supporters, Sapiacains d’adoption, d’exister et de faire vivre « Ce Sapiac, le Sapiac que j’aime : Mon Sapiac » !

Un « au revoir » (j’espère) que je tiens à faire (ceux qui me connaissent sauront pourquoi…)

Et pour finir, une petite phrase toute bête, mais si belle et qui parle à mon cœur :

« Il faut vivre sa vie dans l’ESPRIT RUGBY » (Jonah Lomu).

 

Mimi

Quart aller : CAP – USM 5/05/2013

Pas vu la « Mique Périgourdine »,

mais la « Niaque Sapiacaine »

 

 

L’échéance approche et les déplacements deviennent fous, fous, fous … .

La télévision n’a pu contrebalancer les « Voyagistes Ultras-Barrière » et ce sont deux cars remplis de près de 100 Ultras qui se sont élancés par ce bel après-midi de printemps à l’assaut du Périgord Blanc.

 

Une centaine d’Ultras et « une Supportrice de l’USM » qui a pu apprécier l’ambiance festive, bon enfant et parfois même un peu « Potache » de ce bus en « vert et Noir » ……

Une supportrice et ses collaborateurs ultras fiers de nous présenter le drapeau dont quelques milliers seront distribués samedi 11 mai à Sapiac.

Je ne vous décrirai pas en détail le déplacement, les photos le feront mieux que moi.

Ce que je vous dirai, c’est le ressenti à la fin de cette journée.

 

S’il est habituel que la bonne humeur règne au sein du groupe, ce n’est plus de cela qu’il s’agit. Non, c’est autre chose, Un enthousiasme, un dynamisme, une chaleur communicative qui s’empare de tout le groupe et qui le fédère autour d’un seul but : La Demie et cette montée, point de mire de tous les rêves Sapiacains.

 

Oui, cette exaltation et cette frénésie étaient palpables dans ce stade où les drapeaux et les chants étaient Sapiacains. N’en déplaise à Benetton, « Bel homme » au demeurant, qui ne nous a pas entendu, à Périgueux aussi c’était Sapiac ! Alors, samedi : « faisons lui péter le sonotone », il faut qu’il reste sourd jusqu’à la demie !!!!

 

Nos joueurs ont assuré la victoire et les quatre points terrain, que pouvions nous leur demander de plus et nous nous sommes chauffés la voix et le cœur pour la suite de la saison.

 

Cet engouement que j’ai ressenti autour de notre équipe, cette ferveur, cette passion ne peuvent augurer que d’une chose : une fin « Belle et mémorable » …. Il ne peut en être autrement !!!!

 

Mimi et ses co-présidents

LE CHAUDRON ET LA POELLE A FRIRE

8e de finale aller Saint-Etienne le 21/04/2013


Ce  pourrait être le titre d’une fable, malheureusement, c’est la dure réalité pour tous les amoureux Stéphanois du rugby.

A St Etienne, pas de partage. Comment une ville qui se dit sportive peut-elle laisser mourir ce club et abandonner 180 gamins (école de rugby) qui, tous le week-end, préfèrent, OH ! SACRILÈGE !!! S’envoyer un ballon ovale, que taper dans un ballon rond !!!

 

Ce déplacement, le premier des phases finales, à un petit gout de printemps. Nous retrouvons les longs voyages et les « petits déjeuners champêtres » au bord de l’autoroute.  Cela fait du bien quand à 9h, on a déjà trois heures dans les pattes.

Le café ayant remis tout le monde d’attaque, le bus se réveille et la tombola finit de délier les langues. C’est dans une ambiance bien plus festive que le trajet se poursuit, même si le temps ne s’améliore pas ……

Nous arrivons devant « le chaudron » en même temps que les bus de supporters Stéphanois. C’est une marée verte qui débarque, à grands renforts de klaxons ……

Tout ça pour nous !!! Non, ne rêvons pas, ici, nous entrons dans le « domaine des footeux ».

Et là, je comprends enfin pourquoi on nous avait délocalisé la saison dernière, comment aurait-on pu laisser un peu de place, ici, à des « rugby lovers » ! Il n’y a qu’à voir la « ridicule poêle à frire » qui nous est réservée pour comprendre que le ballon ovale n’a pas droit de citée.

Peu importe, nous nous préparons aux agapes, en étalant (non sans quelques craintes) notre différence.

Nous avons du temps devant nous et nous l’employons « sainement », que des produits de Marseille (pied de nez à l’ASSE) et de notre Sud-Ouest chéri …. En un mot : « du naturel » !

Malgré quelques aléas indépendants de notre volonté : les pieds ne sont plus ce qu’ils étaient ……

Le repas se déroule dans une « franche bonne humeur », c’est marrant mais personne ici n’envisage le moindre faux pas lors du match qui va suivre. La confiance est là et c’est d’un pas léger et assuré (mais oui !) que nous prenons possession de « la tribune ».

Quand je vous dis que « même pas peur » !!!!

Pourtant, qu’allons-nous rencontrer ? Si le public du Case est clairsemé, il a été chercher des renforts bien loin d’ici. Ou le climat les abime, ou …. C’est un extraterrestre …

Mais qu’importe, « c’est avec nous, qu’est la Force !!! » et nos joueurs vont le démontrer !

Même si nos adversaires étaient motivés et virent en tête à la mi-temps (6-3), nos joueurs vont, par le pied de nos butteurs, conclure sur une victoire ((9-15). Certes, point d’essai, mais l’essentiel est fait …. Le retour à Sapiac s’annonce sous les meilleurs auspices …. Il suffira d’enfoncer le clou. N’est-ce pas ce que faisait Colomiers la saison dernière, de petites victoires, sans gros scores, mais avec la montée au bout.

En tout cas, nous n’allons pas bouder notre joie et la buvette se retrouve envahie. Avant notre départ, nous prenons rendez-vous pour le match retour avec quelques supporters sympas et surtout des « supportrices » expatriées dans ce « nord glacial », qui n’ont pas la chance d’avoir la chaleur au niveau du climat, mais qui l’ont dans le cœur et dans la voix…..

Le voyage de retour commence dans la décontraction et va continuer par un souper froid, mais très « chaud » à la fois.

Devinez qui est la « personne qui a le plus de succès » …… Notre inamovible et toujours efficace « barman » ……..

Et là, pendant ce moment toujours si convivial et agréable, nous nous prenons à rêver en nous rappelant certaines saisons passées :

« Un car vert s’arrêterai près du notre, des visages joyeux en descendraient et viendraient partager, juste quelques minutes, un verre, un chant, un espoir, une famille …. L’amour de Sapiac …. »

On peut rêver, n’est-ce pas …… ?

 

Mimi

Un dimanche à Sapiac (7/04/2013)

USM / Oloron

 

Hier, pour cette dernière journée des phases qualificatives, les Ultras avaient battu le rappel de leurs troupes. Et celles-ci ont répondu "présent".

Nous étions près de 120 (Oloronais et Sapiacains confondus) à partager ce repas de l’amitié au bord de notre « cuvette bien aimée ».

 

Nous devons pour cela remercier le « Club » qui nous a permis « d’envahir » le stade bien avant l’heure et de nous déployer près  de ce panneau d’affichage qu’un Ultra a durant de longues années paré des scores sapiacains …..

L’organisation, en étroite collaboration avec le Club, fût irréprochable et ce repas champêtre a vu une « famille Ultras » très présente, Unie, Solidaire et Motivée, prête à affronter ces phases finales que nous appelions de nos vœux et qui s’ouvrent désormais devant nous.

 Car, il faut bien le dire, autour des tables, puis dans les tribunes, il ne fut question que des matchs à venir et de la prochaine rencontre avec « Sainté ».

Notre équipe nous a confortés dans nos espoirs pour un « futur grand parcours », grâce à sa belle victoire dont le seul petit bémol, fut les essais encaissés. Mais, n’avaient-ils pas, eux aussi (c’est du moins ce que je pense), l’esprit ailleurs …… Plus loin, plus haut !!!!!

Les « irréductibles Gaulois » sont de retour au stade (Obélix), peut-être un présage pour la suite ….. Les Ultras sont prêts et attendent de « voix ferme » nos futurs adversaires et cette voie royale mais semée d’embûches qui s’ouvre devant nous.

 

C’est parti, direction :

 

A Lannemezan le 24/03/2013

   

 

Dernier déplacement avant les phases finales

« On voit le bout du tunnel »

 

Il est des déplacements qui commencent sous de meilleurs auspices. Hier, l’USM était en deuil en la personne de Sylvain Delluc et les Ultras savaient qu’ils n’auraient plus la joie de rencontrer Jean Louis dans les travées de Sapiac.

Mais la saison continue et même le cœur gros, notre bus va nous mener au pied de ces Pyrénées qui jusqu’à ce jour, ne nous ont pas vraiment réussies.

C’est dans un cadre bucolique que nous commençons nos agapes. Le temps ne nous étant pas compté, nous pourrons flâner à l’apéro et attendre patiemment « les braises ». (Ah ! Un seul être vous manque et …. le barbecue fait de la résistance …. Reviens, Francky, Reviens !!!!).

Les discussions vont bon train, oui, ce moment de convivialité est toujours un plaisir. C’est là que l’on se rend compte de l’importance de ce repas pris en commun et en communion ….

C’est un Stade « champêtre » qui nous attend … et je ne sais pourquoi, mais dès l’arrivée, les remarques, quolibets et « chambrements » sonnent faux et même si on nous dit « on espère que vous allez mettre l’ambiance » …. Il y a une drôle de mentalité dans l’air ….. Heureusement, la bière est fraiche et bonne, ça, il faut le leur reconnaître …

Bon, fie des impressions, nous nous installons.

Le premier match commence et nous commençons, nous aussi à nous chauffer la voix … Cela ne semble pas plaire à tout le monde et « notre Gilbert la Bérette » se fait remonter les bretelles par quelques « pisses froids » ….. Ouhahou !!!! On attaque sur les chapeaux de roues !

Cela ne va pas empêcher notre équipe de gagner d’un point, dans la douleur …

Allez, la une rentre sous le soleil et sous nos applaudissements ….

Nos joueurs, après un gros quart d’heure de flottement, vont nous faire une démonstration. Supérieurs dans tous les domaines, conquérants, ils franchiront la ligne 7 fois et nous offriront un bonus offensif pour ce dernier déplacement !

Trop supérieurs peut-être, puisque leurs adversaires déclencheront (sur le dernier essai) cette « générale » réclamée à cor et à cris par leur public.

Que dire de ce public sinon qu’il est « pyrénéen ». Egal à ceux que nous avons rencontrés dans cette région …. L’insulte aux lèvres, cherchant l’affrontement (fort heureusement, les Sapiacains, savent, eux, se montrer plus intelligents et garder leur sang-froid) ……A l’image de leur 2 éme ligne faisant « des doigts » au public Sapiacain dès le retour de l’échauffement.

Puis à deux autres reprises et sautant même les grilles pour prendre d’assaut la tribune afin de venir s’en prendre au public Sapiacain, bien épaulé par quelques jeunes et vieux allumés et par le délégué qui  regardait ailleurs …… C’est dans la confusion qui s’en suivit qu’ils marquèrent leur deuxième essai, que personne ne vit ….

Enfin, l’important, c’est que c’est sur le terrain que Sapiac a montré sa valeur et dans les tribunes que nous avons montré la nôtre …

Juste un demi vite fait pour finir et retour au bus. Là, nous retrouvons la belle ambiance rugby !!!

Les chants, les commentaires et ce mélange de générations qui va donner lieu à des fous rires épiques grâce à des « souvenirs audio-visuels » …

Vite, vite, les phases finales pour retrouver ce « plaisir de voyager ensemble et Ultras » …..

 

Mimi


 

St JUNIEN (02/03/2013)

  

 

 

LE RACHAT

 

 

  Avant de monter dans ce bus, c’est vrai que nous nous posions bien des questions sur la suite de la journée. Comment allions- nous retrouver nos joueurs après la déroute de Castanet ?

  Quel allait être leur état d’esprit et le nôtre. Allions-nous être aussi nuls que la semaine dernière ou allions- nous retrouver l’esprit de Sapiac ?

   Fort heureusement, le fiasco du derby Basque va permettre de se défouler, de chambrer et de boire les premières tournées, ben oui, il faut bien fêter la « non victoire de Bayonne » ….

 

 

 

Puis la tombola va faire parler les bavards et maintenant, nous avons la preuve : Il n’y a pas de tricherie, mais ….Rémi a fait «le sourcéllou » et a gagné le prochain déplacement !!!!

La « Pause pipi » va nous permettre de constater qu’effectivement, les fermetures éclairs posent un vrai problème et qu’on ne peut tout à la fois les remonter et garder son équilibre.

Un entrainement est d’ailleurs prévu à cet effet lors du prochain déplacement suivit d’un exercice de dextérité.

 

Nous arrivons au Stade du Chalet juste à temps pour pavoiser et assister au match de la B.

 

Cela aurait été dommage de le manquer ! Notre équipe va nous faire un festival, un match à sens unique. 12 essais : Bru 1, Dahbi 2, Puigmal 3, Hamdi 1, Sékula 1, Suta 2, Biscay 1, Bourin 1. Et des transformations de Sekula, Laplace et Bau. Au total : 7à76. Voilà un boulot fait et bien fait.

La tribune qui s’est mise en voix pendant ce match est prête pour celui de la une.

 

Nos joueurs entrent « en fanfare » et nous offrent une entame de match qui l’est tout autant. Seul bémol, un essai encaissé sur ce que j’appellerai une faute d’inattention, mais à part cela, je dois dire que je n’ai jamais eu peur …..Les Sapiacains nous montrent une grosse défense et de très bons mouvements d’attaque. Les cinq essais en sont la preuve ( Platek, Vaotoa, Elgoyen, Byrnes, Ruell Gallay). L’entrée du banc sera déterminante en mêlée et nous finirons ce match avec un bonus bien mérité.

Dans les tribunes, nous le méritons aussi, car je dois avouer que j’ai retrouvé le « public Sapiacain » et que les chants se sont enchainés du début à la fin du match ……

Comme quoi, le nombre ne fait pas la qualité et mieux vaut une centaine de Sapiacains  prêts à jouer le jeu et motivés que 500 qui n’en ont rien à faire et sont là pour « le fun ».

L’image que je retiendrai de ce match et de ce déplacement, c’est celle de « Notre Xantxo » (4 pénalités, 3 transformations), Levant un poing rageur vers la tribune, qui l’avait insulté copieusement, après avoir réussi sa dernière transformation en coin. Et c’est sous les « Istèque » de la centaine de Sapiacains qu’il regagnera notre camp. Oui, hier, ils avaient « la rage » et ça m’a fait plaisir.

Nous avons bien mérité l’apéro …… Et n’ayant pas de « scout » dans nos rangs pour « allumer la flamme » nous aurons même le temps d’en boire plusieurs avant que les braises  ne soient chaudes (Est-ce que cela aurait été calculé ?) ….

 

Et il faut dire que comme il faisait frisquet, les places au chaud étaient prisées …

 

Le retour est joyeux, bien sûr, nous revivons le match, nous imaginons déjà le prochain : « Nevers, on t’attend de pied (et de voix) ferme. Mais cela, ce sera pour une prochaine édition.

 

Terminons tout de même par «  un peu de douceur et de poésie dans ce monde de brutes »

PS : Comme notre « petit Yann» nous a offert un bel essai, cela me donne l’occasion de faire un petit Coucou à « Un Papa Berjallien » …..

 

Mimi


A Castanet le 17/02/2013

 

LE NAUFRAGE 

 

 

Quatre à cinq cent Sapiacains dans les tribunes de Castanet  (dont deux cars d’Ultras), un stade en « vert et noir » pavoisé aux couleurs de Sapiac, la journée s’annonçait belle ……


Et pourtant ……

 

Les chants et applaudissements clairsemés au passage de notre équipe, avant match, auraient peut-être dû nous mettre la puce à l’oreille. Où est le bel enthousiasme des 60 malheureux Sapiacains présents la semaine dernière à Marmande qui avaient su mettre « le feu » à la tribune.

 

Bon, pour faire court, la marée verte s’installe et nos joueurs font une entrée Sapiacaine sur le terrain. Puis, à partir de là, tout se délite ….. Sur le terrain et dans les tribunes.

Alors, ne cherchez pas dans ces lignes d’humour ou de sourire …….

 

J’AI MAL A MON SAPIAC !

 

Sur le terrain, nos joueurs, face à des adversaires pleins d’envie et de détermination, ne sont que l’ombre d’eux même. Un jeu sans consistance, sans imagination, sans continuité, sans réalisme, sans désir, en un mot : « la désertitude » (Ben non, je n’en ai trouvé aucun dans le dictionnaire pour qualifier « le néant » de notre jeu).

Le navire Sapiacain prend l’eau sur le terrain et le naufrage se concrétise dans la tribune. Où est le « 16 éme homme », il a déjà dû abandonner le navire.

 

Ce ne sont pas des encouragements qui fusent des tribunes et les quelques malheureux qui essaient encore de chanter sont vite lassés par le manque de soutien de ce public aussi amorphe que ses joueurs.

 

Pourtant, est-ce quand tout va bien qu’ils ont besoin de nous ….. Et le 16 éme homme ne sert-il pas justement à les pousser au fond de leurs retranchements pour aller y chercher cette énergie supplémentaire qui leur a tant manquée hier ?

Oui, ils nous ont déçus car la manière et l’envie n’y étaient pas, mais nous, où étions – nous ?

 

Puis, pour couronner le tout, arrive la fin du match et là …… Où sommes – nous ? Dans un stade de foot ou à Aimé Giral ? Notre équipe sort sous les huées et les sifflets d’un public que je n’ose qualifier de « Sapiacain ».

 

Oui, j’ai mal à mon Sapiac.

 

Ce Stade que j’ai vu par le passé applaudir ses joueurs même après des défaites, ce Stade où « on ne siffle pas l’adversaire », comme le claironne Rémi, ce Stade où nous chantons en cœur « Dans la défaite ou la victoire, tes Ultras seront toujours là » (ne serait-ce que des mots)….. Avons-nous oublié que c’est Sapiac et que nous sommes des Sapiacains ? Quel bel exemple pour le public Castanéén !

 

Oui, j’ai mal et j’ai honte d’avoir (même muette) été au milieu de ces supporters-là. Peu importe la prestation de nos joueurs, cette attitude n’est pas digne de « Sapiacains ».

 

Je n’en dirai pas plus, car aujourd’hui encore, j’ai « la ruque ».

 

Alors, oui, je serai à St Junien, car il n’y a que les rats pour déserter le navire et s’il le faut, je coulerai avec le « bateau Sapiacain », mais ce sera en supportrice anonyme, sans couleurs et sans attributs. Car si nos joueurs doivent nous prouver qu’ils sont dignes de porter haut et fièrement les couleurs Sapiacaines, nous avons, nous aussi à prouver que nous sommes dignes de porter « le 16éme homme » dans le dos.

 

Mimi.


 

 A Saint Médard 13/01/2013

 

La reprise, enfin!!!

 

 Après cette longue période de manque, quel plaisir de reprendre le chemin du Stade et de souhaiter à tous les amoureux de Sapiac une bonne année, une grande saison rugbystique et la montée à la fin.

 

   Ce déplacement vers les terres girondines, nous l’attendions et le redoutions en même temps. Comment allions-nous retrouver notre équipe après cette trêve. Dans le bus, les langues et les pronostics vont bon train.

   L’ambiance monte avec le tirage de la loterie qui ne va pas sourire à la gent féminine. Que des hommes à la table Ultras pour le match de Bagnères !

 

   Arrivés sur place, une nouveauté : notre Maître Queux nous a concocté un barbecue (normal par ce beau jour d’été), que tous les participants vont apprécier.

 

   Nous allons donc trépigner devant LE guichet le ventre plein et chaud.

   Avec le début du match de la B, la tribune bien remplie par les Sapiacains, commence à s’animer.

   Ce match, remporté haut la main nous met en appétit et l’entrée des joueurs de la une est digne des grands jours.

   Malheureusement, le match ne tient pas ses promesses et l’ambiance se refroidit rapidement. Une première mi-temps insipide, une deuxième avec quelques belles actions, mais sans continuité, des erreurs de lancement de jeu, des fautes de mains, des approximations et …. Oui, nous allons même laisser s’envoler le bonus. Ce match va nous laisser un sentiment d’inachevé et tellement de regrets.

   Alors oui, la tribune n’a pas donné le meilleur d’elle-même, loin s’en faut, mais nos joueurs non plus. Un à un, balle au centre.

 

   Par contre la troisième mi-temps laissera un grand souvenir dans les mémoires girondines qui en restèrent « espantés ». Les Ultras ayant fait honneur à leur réputation et aux « girafes ».

 

   L’apéro sur le parking, avant le voyage de retour, sera apprécié à sa juste valeur et les quelques malheureux qui pensaient pouvoir sommeiller avant l’arrivée ont du être bien déçus car le « fond du bus » n’avait pas sommeil et tout le répertoire y est passé. La chorale ne s’éteindra qu’à l’arrivée à Montauban.

Ce ne fut pas un grand moment de rugby, mais …..Qu’elle ambiance d’après match !!!

 

En résumé : « Une reprise dans la continuité ».

 

♫♫♫♫♫♫♫

 

 

 

Je ne terminerai pas cet article sans un message personnel pour un « libidineux imbu de sa personne ».(suite à ses déclarations sur Eurosport)

 

-        Monsieur le Président de la Ligue Française de Rugby :

Que vous souhaitiez un TOP 16, dans deux ans pour : « Ouvrir le rugby Professionnel à des régions où il n’est pas ou peu représenté » est une chose. Que vous déclariez que « des équipes comme Lilles et Bourgoin doivent intégrer la PRO D2 et ce TOP 16 très rapidement pour cette raison » cela commence à me faire bondir (car par quel moyen ?). Mais que vous osiez dire « Qu’est-ce que le retour d’une équipe comme MONTAUBAN, apporterai au rugby professionnel? Rien, il y a assez de clubs du Sud Ouest en PRO D2 ou en TOP »

Là, je n’accepte pas !!!  et je dis : « Quand on n’a rien de plus intelligent à dire, on ferme sa gueule !!! »

 

Voilà, c’est fait et c’est dit ….. Ça fait du bien !!!

 

                                                                                    MIMI


jhgd

A Lourdes 1/12/2012

« Nous aussi, on t’aime … »

Certains pensent que le rugby est un sport de brutes, épaisses et ignares, comme ils se trompent …. Chez les Ultras Sapiac, notre Gentil Organisateur nous concocte des déplacements sur mesures et placés sous le signe de la Culture.

Celui de samedi alliait virages et découvertes, plaisir et pédagogie, et c’est avec enthousiasme et ravissement que nous découvrîmes les «  magnifiques paysages » que Biquet nous offrait tout au long de cette « pittoresque  nationale » …..

Allant même jusqu’à nous faire revivre Nevers au passage (quelle délicate attention…).

Mais oui, Biquet, on t’aime aussi ……..

 

Arrivés au Stade, nous aurons la preuve qu’il n’y a pas de miracle ….. Du moins en ce qui concerne le public Lourdais, mais il est où ?……

138 supporters Lourdais plus tard …..

Ça fait pitié lorsque, comme moi, on a connu ce stade à l’époque du « grand Lourdes ».

 

Heureusement, les Sapiacains étaient présents et bien présents, Nombreux et bruyants …. (Trop,  pour certains supporters Montalbanais qui, quel dommage, décidèrent de s’expatrier loin de nos travées).

Le speaker aura beau s’époumoner pendant toute la partie, il n’arrivera pas à se faire entendre, couvert par les chants Sapiacains ….

Et nos deux équipes, la B en écrasant son adversaire et la une en bataillant ferme et sur le fil, nous offriront les victoires tant espérées qui réchauffent le cœur, parce que pour le reste …

Est-ce que je vous ai dit qu’il faisait froid ? Non, et bien je le crie … Aucun risque que la bière soit tiède, par contre, il fallait la boire vite pour éviter les glaçons …..

 

Moi, j’ai bien aimé l’agencement de « la buvette » : Les WC à droite, les poubelles à gauche et les saucisses au milieu … Hygiène garantie …..

Ce froid glacial (même nos bâches finirent le match verglacées) ne pourra être compensé que par un apéro d’enfer (merci Romain) et un repas consistant … qui réchauffaient au moins les esprits ….

Nous repartîmes donc vers nos pénates dans un bus surchauffé (Oh ! que ça fait du bien) au sens propre, comme au figuré.

 

Et moi, je vais vous quitter là et regagner mon lit, car notre passager clandestin du retour, ce « poulet à la noix » m’a gentiment passé la grippe ( pourvu qu’elle ne soit pas aviaire) …..

 

 

« Dans le bus y a un poussin piou

Et le poussin « piou, piou »

 

Et Jean Marie « Prout, Prout »

 

Et le Jacky « Glou, Glou »

 

Et le Biquet « Sous, Sous »

 

(Nouvel hymne Sapiacain )

 

Mimi


 

A OLORON 25/11/2012

 

La constance

Vous allez penser que je suis mauvaise langue (et oui, et je me régale …), mais, même si bien des changements se sont produits, depuis notre déplacement de la finale du challenge, Oloron fait preuve d’une constance particulièrement remarquable :

La qualité de sa bière !

 

Si lors de notre première venue, nous avions eu « la joie » de savourer leur « Bière à l’eau », là, nous avons eu droit à la « Bière tiède » (qui plus est d’une qualité plus que discutable) …. Quant on vous dit, que ce pays n’est pas en France…. Je commence à avoir des doutes, on ne peut pas être Français et boire de telles choses….. En tout cas, on ne peut pas être Ultras et les apprécier …… Heureusement qu’il restait de la Kro, pour se rincer la bouche au retour …..

      Une vrai libellule !!!
Une vrai libellule !!!

 

Alors, me direz-vous, à part la bière, ce déplacement ?

 

Et bien, peut-être le plus réussi de la saison. Non par la qualité (qui est toujours présente et ne faillit pas), non par la quantité (5 de moins que la semaine dernière), mais par le sentiment du « devoir accompli ».

 

Les craintes du départ, enfin du « faux départ » …. Ah ! Biquet, celui-là, tu ne nous l’avais pas encore fait ….. sur le comportement du public d’Oloron ne s’étant pas matérialisées, puisque à part des échanges verbaux entre quelques rares «  supporters un peu chauds » des deux bords et les sifflets (Oh ! que c’est laid) lors des coups de pieds tentés par nos buteurs ….. L’après-midi fût calme et détendu.

 

La tombola, fit des heureux …….. Sauf un qui eut interdiction d’ouvrir son lot et pour cause …..

Et le beau temps n’était pas au rendez-vous, puisque c’est sous la pluie que nous attaquerons l’apéritif et le repas, mais le Gaillac nouveau et ses parfums de « fruits rouges » vont nous réchauffer et nous donner du cœur à l’ouvrage ….

Le premier match perdu, sur le terrain annexe,  nous fit craindre le pire pour notre équipe une et effectivement ce ne fût pas facile. C’est dans la douleur que la victoire choisira son camp. Mais nos joueurs sauront gérer ce match et le combat. Car il fût dur et engagé, pour preuve le nombre de cartons et arbitré « à domicile ». Encore une fois, même si  l’arbitre a toujours raison, peut-on appeler ce qui c’est passé hier autrement, je ne crois pas …. Oui, nous avons fait des fautes dans les regroupements, mais, lorsque deux fautes se superposent (plaqueur qui ne lâche pas et plaqué qui garde le ballon) et que c’est forcément celle du Sapiacain qui est prise en compte, moi je dis …. C’est pas vraiment être neutre.

Enfin, ce match, ils l’ont gagné et j’en arrive à ce qui a été ma plus grande satisfaction : La tribune.

 

Elle était belle, elle était « Vert et Noir » et elle a fait son travail de seizième homme.

Si a Nevers, nous avons pêché en deuxième mi temps ….. Là, jusqu’au bout, nous avons été présents …..

Les chants Sapiacains ont résonnés dans ce stade du début à la fin du match poussant l’équipe et la portant à « bouts  de bras » ……

Et là, aujourd’hui, j’ose dire : « les trois points, ce sont les nôtres » …..

Alors, oui, les chants ont continués sur le chemin du retour, les rires, les discussions, les tournées …… Nous avions bien mérités ces quelques plaisirs …… Nous avions été de vrais Sapiacains ……

 

Merci à tous pour cette journée et …. La même à Lourdes …..

 

Mimi


 

Déplacement à Nevers 11/11/2012

 

5-64-12-3 (Drôle de titre)

5 - Le nombre d’Euros que chacun de nous a dû débourser en plus pour avoir accès à la tribune : Une nouveauté, on en rêvait, Nevers l’a fait. (ndlr : le club de Nevers ne fait qu’appliquer les règlements FFR. La carte abonné extérieur ne donne droit qu’à l’entrée gratuite dans l’enceinte du stade.)

 

64 - Le nombre de participants, un record …. Mais tout record est fait pour être battu.

 

12 - Le nombre d’heureux élus qui, gagnants à la tombola, s’attableront samedi à Sapiac avec les VIP.

 

3 - Les petits points (31-29) qui nous auront manqués pour que cette journée finisse en apothéose.

 

Voilà, tout est dit ….. J’ai finit.

Et là Francky fait une attaque ….. Bon, allez, respires …..Je fais l’effort ….

 

  D’abord une parenthèse : Un grand MERCI à ceux qui, au pied levé, nous ont fourni un moyen de transport qui restera dans les annales. J’ai nommé les inamovibles et toujours efficaces « transports Barrière »


Un déplacement, c’est fait de plus et de moins. Une fois les moins terminés, ne restera que du bonheur …..

 

Des moins indépendants de notre volonté :

Mais, c’est quoi ce stade ?????

5 euros de supplément pour se retrouver parqués au bout de la tribune. Bon, parqués, passe encore, mais entre les grilles, les poteaux (il leur en a fallu combien pour tenir le toit), l’angle et les grands qui se lèvent à chaque action, on voit …… Un match en pointillés (pas bien).

 

3 WC pour 4800 personnes avec 42% de femmes (estimations par la FFR de la présence féminine au bord des terrains de rugby), 2 d’entre eux bouchés….. Vous prenez la queue (pas de mauvais esprit, svp) au début du match de la B, vous serez peut-être passée à la fin de celui de la une…

Lorsque l’on veut jouer dans la cours des grands, on s’en donne les moyens.

Remarquez, les mecs en rang d’oignons tout le long des grillages, c’est pittoresque et ça évite le désherbant, mais je dis : Honteux.

 

Un moins dont nous sommes responsables : Notre baisse de régime de la deuxième mi-temps (la même malheureusement que pour nos joueurs, ce qui peut, peut-être laisser penser que l’une est la responsable de l’autre, mais en quel sens ?), oui, notre tribune a donné des signes de faiblesse …. Sommes-nous responsables des 3 petits points? Je n’irai pas jusque là, mais, le seizième homme n’était plus que quinze et demi et …… la mêlée a faiblie. A méditer pour les prochains matchs …..

 

Et maintenant, LE BONHEUR :

Ça tient à quoi, le bonheur ? …. A si peu de chose : Des gens rassemblés par la même envie et la même passion partageant un car, un verre, un repas …..

Le Vert et Noir est partout présent, dans les tenues, les conversations et les cœurs : 64 personnes « respirent Sapiac ».

Oui, l’ambiance est là, tout au long de ce voyage vers ce fameux pré fleuri objet de toutes nos pensées.

Voyage qui nous fera découvrir les petites routes de la campagne nivernaises fleurant bon les bovins et les champignons ….. Il y avait si longtemps que nous n’avions pas perdu « le stade ». Merci, amis chauffeurs, cela nous manquait …..

 

Elle est là aussi dans ces préparatifs : le matériel doit être au top et dans cette tension qui monte, après l’apéro, à l’approche du match ….

Et tout cela donne une arrivée « A la Ultra » qui, soyons en sûr, restera dans les mémoires des Neversois !!!

Un match gagné dans la douleur.

« Le match » perdu, oui, mais de si peu et puis, un beau match, plaisant à suivre avec de belles actions et deux équipes joueuses. Peut-être le « meilleur » de la saison. (Et cet en avant imaginaire de Kiri….).


Un stade plein comme un œuf avec une belle ambiance. Des supporters sympas, amateurs et connaisseurs de rugby. La bière pas mauvaise du tout et …… Un tout qui fait que même partie perdue, le voyage de retour fût loin d’être morose.

La présence des joueurs lors de notre arrêt repas va aussi éclairer ce retour : les quelques mots échangés sont toujours un plaisir.

 


C’est vrai, l’ambiance était encore là, les chansons, les discussions, les tournées ……. Les ronfleurs …..

 

Beau déplacement. Long, mais si sympathique !

 

 

PS : pour le match retour, faut piquer la feuille de match à Rémi et mettre un faux nom.

Je ne veux plus jamais entendre : « Maaattyyyyy !!! Jaaaames !! »

 

 

 

                                                                         Mimi

 

         Soirée Ultras du 27/10/2012

124 Ultras face à un cassoulet …

   Difficile de parler d’un repas Ultras sans écrire les mots : apéro, pastis, bière ….

Mais le « deuxième degré » de certains de mes commentaires n’ayant, à ce qu’on m’a dit, pas été compris…. Je passe au troisième et vais tenter de relever le défi. Une Ultras ne recule pas devant la difficulté ….

   La rencontre ayant été programmée pour 19h30, la mise en place débutait tôt dans l’après-midi. Le staff technique, compétant et efficace, mit toute son énergie à cette préparation.

   Le terrain, entièrement bâché n’attend plus que les belligérants …

Simone contrôle les « citrons », le « petit porteur d’eau » s’active.

   La boutique se met en place, après quelques difficultés techniques : « il n’y avait qu’une flaque, mais qui est le couillon qui a garé la voiture ? »

 

   Qu’importe, à l’heure dite, Sébastien Génibre et Jean-Marie Soula, co-présidents des Ultras et Thierry Eychenne, co-président de l'USM, (Max Lafargue étant excusé) vont pouvoir donner « le coup d’envoi fictif », sous le regard et l’oreille attentive de Michel Ambal, Eric Blanc, et Thierry Sousbanc qui sont venus nous dire un petit bonjour amical.

    Tous les participants ont noté et apprécié la présence imposante de Raymond Barrière venu saluer ses grands amis Ultras. Et nous de lui assurer que les prochains déplacements se feraient au mieux avec ses autocars.

 

 

     Car le vrai coup d'envoi sera donné par ces mots « le bar est ouvert » (j’ai pas dit ….)

   Là, la partie est lancée et on sent bien qu’elle sera « engagée ».

 

    Cette première mi-temps aura permis à tous les participants de se mettre en jambes et de s’ouvrir l’appétit.

    La deuxième mi-temps, la plus sérieuse peut commencer …

 

   Une petite mêlée de salade composée, un ruck de cassoulet, il ne manque plus, cerise sur le gâteau, que l’envolée finale vers la croustade suivie de la transformation : un petit café bien mérité.

   Si, sur le terrain, les joueurs ont su faire honneur à la réputation de « coup de fourchette » des Ultras, en cuisine, le staff médical à été plus qu’efficace et toujours dans la bonne humeur. (Qu’ils en soient remerciés).

 

   Le groupe des « Pom Pom Girls Ultras Sapiacaines » a, lors de cette soirée, fait un tabac dans sa présentation du nouveau maillot des Ultras Sapiac …..

   Quant à moi, j’ai réussi, pas un mot de trop …

   Je finirai en remerciant deux joueurs Sapiacains qui nous ont fait le plaisir de venir partager le verre de l’amitié.

   Deux « jeunes » qui j’en suis sure, vont faire de grandes choses sur le terrain et qui hier soir ont su, par leur gentillesse, leur disponibilité et leur sourire « gagner le cœur des Ultras ».

 

Lilian et Téva, vous avez été de magnifiques et adorables représentants de ce club que nous chérissons et nous espérons vous revoir lors de nos prochaines soirées.

Et oui, Francky, il y a des moments où on se sent tout petit ...mais beau joueur quand même, non Mimi ?

 

Mimi et cie

 

 


A Bagnères de Bigorre 14/10/2012

La horde!

« la cohorte de bruyants (et parfois mal élevés, ce qui allait obliger leur président à intervenir) supporters de Sapiac »  La DDM 15/10/2012

 

Il était une fois (quoi, quoi, quoi ?) ….  45 Ultras roulants sur l’autoroute, pleins d’entrain et d’enthousiasme, prêts à affronter les « hautes Pyrénées » et leur sous préfecture ….

Allez, GO !!! Arnaud, tu es le plus beau ! …… Ils ne vont pas nous résister, on va doubler ……. On les a eu, on les a eu !!! … Ça vaut bien une première tournée ….


 

Bagnères, ses thermes, son Tourmalet, son ….Stade.

Tout le monde descend.

Nos « petites mains » s’affairent dans la bonne humeur pour que, comme d’habitude, tout soit parfait pour le repas. Qu’elles en soient, ici, remerciées. 

 


L’apéro bat son plein et nos barmans se réconfortent comme ils peuvent, voyant avec une grande tristesse, les bouteilles se vider.

 

C’est aussi l’heure de retrouvailles qui montrent bien que le rugby et l’amitié ne sont pas une légende.

Bon, passons aux choses sérieuses. Entrons au Stade ….

« Déferlons, couteau entre les dents, horde hurlante et vociférante, avinée et prête à en découdre, comme à notre habitude, dans la tribune de Marcel Cazenave… » (Traduction approximative de l’article de la Dépêche)

 Et là, vous l’aurez compris, c’est « le coup de gueule » de Mimi ….

Le « grand reporter » de la DDM, s’est-il seulement approché des tribunes pour voir ce qui s’y passait ? S’il l’a fait n’a-t-il pas entendu la « bande de jeunes » qui insultaient et cherchaient allègrement la confrontation avec les supporters voisins ? qui, je dois le souligner ici, n’étaient pas des « Ultras ».Si effectivement nos présidents sont venus demander le calme (et j’en sais quelque chose, puisque, assez « visible », j’ai eu droit aux remontrances), où était le président de Bagnères et pourquoi n’est-il pas venu lui aussi calmer ses « troupes »?Non, je n’accepte pas d’être cataloguée, comme une « mal élevée ». Bruyante, je veux bien, n’est-ce pas le propre des supporters et leur raison d’être, mais pour le reste : « Messieurs les Bagnérais, faites le ménage devant votre porte avant de vouloir le faire chez le voisin !! »Voila, c’est dit …. Comme cela fait du bien !!!!

Mais revenons à nos moutons ….. et à ces matchs….

La B après bien des efforts infructueux décroche le match nul …

Et le match de la une commence sous des trombes d’eau …pour preuve cette photo : 

 

Et « Pem » aura beau s’arracher les cheveux : rien n’y fera …. 

 

Match rude, je dirai même rugueux et âpre …. Des accrochages à répétition, des cartons, des pénalités…. Un manque de réussite au pied et nous finirons sur un score de parité ….

Ne discutons pas les décisions de l’arbitre, il a toujours raison. Ni l’inutilité des arbitres de touche, surement là pour la déco …. Mais quand même …. Aurons-nous un jour un « vrai arbitre » ou devrons-nous continuer à nous contenter d’ersatz?

Dirigeons nous vers la buvette sous une pluie battante …. Là, Titi et sa bande (sympa) nous attendent en chambrant et de pied ferme …. Rendez-vous à Sapiac ou j’aurai le temps de finir mes demis, en laisser trois sur le comptoir, quelle honte ! mais, ils tombaient tellement drus que le temps m’a manqué …..

Dans le bus, nous boirons encore à la santé d’Attila ….

Le bon côté de cette atmosphère de ….. c’est que le fond du bus a retrouvé toute sa fougue !!! Franck et Biquet on beau se prendre la tête à deux mains, ça, c’est de l’ambiance …… On en redemande pour les prochains déplacements.

 

Rentrés à Eurythmie, nous ressortirons la « table à Apéro » de la soute et nous finirons, petit groupe d’inconditionnels, cette aventure un verre à la main  …..

 

Bon, c’est vrai, pas terrible coté rugby, mais ……. Pour le reste, que du « plus »  ……

Vivement le prochain ….

Et n’oublies pas, « petit Sarrazinois » que même « calme et déterminé »…….  Le port du casque peut parfois être recommandé. ……

Mimi

Premier déplacement de la saison 2012/2013

23/09/212 « En route pour Limoges …..»

« Le changement, c’est maintenant » et ………. première constatation, tout est chamboulé pour ce premier déplacement :

Pas de lever aux aurores, un départ à 8h45, mais, c’est Byzance !!! Aurons-nous même le temps de nous asseoir dans le bus ?

Pas d’Eurythmie, mais le parking du « V&B » ……. Quel dommage que ce soit dimanche, une première « petite mousse » au p’tit déj, ça aurait pu le faire …….

Et un magnifique bus « Rouge » …….. Couleur de l’espoir !!!!

Ce qui ne change pas, c’est la trentaine (32) d’Ultras, « bouillants et papotants », heureux de se retrouver et prêts à ébrécher la porcelaine …… Non, mais !!!!!

Départ …… Limoges, nous voila …..

Qu’il est court, ce déplacement. Juste le temps de se « mettre en bouche » en commentant les matchs de la veille …… Les opinions sont loin d’être unanimes …. dur, dur de concilier les admirateurs de « Clermont, Toulouse, le BO ….etc » Mais l’unanimité se fit « Contre Bayonne », Sapiacains jusqu’au bout !!!et autour de la première tournée ….

 Limoges …… Ça y est …. Vidons la soute …. « Midi moins le quart », c’est l’heure du Ricard ….

Entrée au stade et immédiatement on se rend compte du manque d’organisation des limougeauds, allers- retours, palabres interminables et nous arrivons enfin à « Pavoiser » ……

Mais le résultat est là …… Une magnifique tribune « verte et noire » :

 

« Ici, aussi, c’est Sapiac » !!!!

Notre équipe B fait le travail, comme d’hab et nous offre une première victoire :  :!

Maintenant, allons fêter la VICTOIRE ....... Mince, plus de bière à la buvette !!!

Allez courage, cherchons la Bodéga ..... Ben, ils auraient du la mettre plus loin ! ....... Quoique, le temps d'y arriver, la soif te gagne et tu en prends deux de plus ......

Un petit moment avec nos joueurs et nous regagnons le Bus. Prochain arrêt : apéro ......

 

Ils nous auront tout fait, "ne me parlez pas de Limoges" ..... Les autoroutes du Sud de la France nous refusent la lumière ..... Nous mangerons dans une pénombre propice au " au petit verre de plus" (personne ne le voit) .......

 

En conclusion : Un déplacement digne des "Ultras" ...... Et une phrase de Taofifenua: "Vous êtes toujours comme ça? ...ça promet pour le retour à Sapiac !!!" ........... BEN OUI, ON EST COMME ÇA AU NATUREL !!! 

 

Prochain déplacement Bagnères : Lampe acétylène obligatoire !!!!

 

Mimi

Le match de la une commence ....... La tribune s'enflamme .... La tension monte !!!!!!

Nous étions avertis, Peter devait passer un mauvais quart d'heure...... Mais nous n'aurions jamais pensé qu'il n'en passerait qu'un sur le terrain !

 

Moi, c'est un peu ce que je retiendrais de cette équipe de Limoge : un match émaillé de mauvais gestes et de plaquages dangereux (malheureusement oubliés par l'arbitre) ......

 

Pour ce qui est du match de notre équipe : Sérieux, appliqué, aboutit.....

 

Mais d'autres le commenteront mieux que moi ...... Je me contenterai de vous montrer quelques photos (malheureusement prises dans de mauvaises conditions, face au soleil de plomb, puisque le stade étant en travaux le coté opposé nous était interdit).